Infini et in fine n’ont rien à voir. A une lettre près, quel dommage !
L’un est fini, l’autre pas fini. Lorsque parfois on peut amener une conclusion ou une finalité, d’autres fois on ouvre une foule de questions sans fin.
A midi, j’ai fini de manger une barquette de fraises, j’ai fini de regarder un film hier et j’aimerais finir de lire mon livre. Lire la dernière page, j’en ai toujours un ptit frisson. C’est la fin d’une histoire, d’un univers, d’un voyage. C’est aussi le début de nouvelles volontés et d’histoires à venir. C’est souvent même un pont qui se construit entre un univers découvert et un nouvel à venir. Un pont, c’est fabriqué de pierres anciennes, de poussières de rêve, de paillettes agglomérées. Chaque poussière est unique. Chaque paillette brille à la lumière ou à l’aurore.
L’infini est indéfinissable à part en mathématiques. Même le temps aurait une fin. Un petit « in » devant un mot et tout s’effondre et fond. Jusqu’aux horloges qui s’étirent et s’étendent. Jusqu’aux doubles décimètres qui se dédoublent.
La seconde, le nanomètre, le picomètre, le femtomètre, l’atto..mètre, le zepto..mètre et pourquoi pas le yocto..mètre